Informations sur les contre-visite médicales

Il n’est pas rare que certains employés profitent des pauses du travail pour faire une pause. Ils tirent parti de la cause sous-jacente de la maladie pour s’accorder des périodes de repos tout en étant rémunérés. Il en résulte une baisse de la productivité et une diminution des revenus de l’entreprise. Heureusement, il existe une méthode très simple qui permet aux employeurs de lutter contre ce phénomène.

Il s’agit de la contre-visite médicale. Vous souhaitez en savoir plus ? Si oui, le reste de cet article devrait vous intéresser.

Qu’est-ce que la contre-visite médicale, et comment fonctionne-t-elle en pratique ?

Une contre-visite médicale est une vérification de l’état de santé d’un travailleur sur son lieu de travail. Cette procédure permet de s’assurer qu’il est effectivement malade et qu’il n’abuse pas de son congé. En outre, il est important de noter qu’une contre-visite médicale peut déterminer avec précision la durée de l’absence d’un employé.

Il est possible de lutter contre l’absentéisme au travail à l’aide de contre-visites médicales. De ce fait, les employeurs ne verseront pas d’indemnités pour de fausses réclamations médicales. C’est un moyen indirect d’économiser de l’argent pour l’entreprise.

Quand et comment réaliser une contre-visite médicale ?

Chaque année, le taux d’absentéisme en France, qui concerne les travailleurs de tous les secteurs de l’économie, ne cesse d’augmenter. Les chiffres de la CNAM du mois dernier font état d’une augmentation de 8 % des paiements d’indemnités journalières, soit une augmentation de 5,2 % par rapport aux 12 mois précédents, selon les derniers chiffres de la CNAM.

Le test est administré par des experts du secteur qui sont chargés de transmettre les résultats à l’employeur. Celui-ci pourra ainsi prendre les dispositions nécessaires pour combler le vide laissé par son employé malade. Il peut également exiger qu’il reprenne le travail dès qu’il en est capable.

Les employés qui bénéficient de prestations médicales de la part de leur employeur sont complétés par des indemnités légales ou contractuelles à la charge de l’employeur, et pour certains, cela commence dès le premier jour de travail. La grande majorité de ces arrestations sont totalement justifiées.

La bonne foi d’une entreprise envers l’un de ses employés peut, à l’occasion, être remise en question. Ainsi, parmi les absences pour cause de travail reçues par chaque entreprise, l’une d’entre elles peut apparaître comme abusive. Elle est en droit de demander qu’un examen médical soit effectué au domicile du salarié en question.

Comment se déroule une affaire de faute professionnelle médicale ?

Un procès pour faute professionnelle médicale comporte souvent trois étapes. La première étape est le choix du médecin chargé de la surveillance. Il ou elle doit être autonome. Il n’est donc pas envisageable de choisir le médecin qui traite habituellement l’employé licencié. Il est important de souligner que votre employé ne peut pas contester le choix d’un professionnel de la santé.

Le médecin peut alors se rendre chez le salarié à son domicile pour procéder à l’examen. Grâce à ses compétences, il est en mesure de déterminer si le patient est effectivement malade ou non. En outre, il a le droit de consulter son dossier médical et de décider en connaissance de cause du traitement qu’il recevra. Et il peut aussi déterminer  la durée de l’absence et la communiquer à l’employeur à ce moment-là.

Toutefois, si l’absence de l’employé n’est pas médicalement vérifiée, il doit retourner au travail. De plus, il ne perçoit plus les indemnités qu’il a reçues à la suite de sa mise à pied. En définitive, il est important de rappeler que la contre-visite médicale est un outil utile dans la lutte contre la fraude professionnelle. Tout employeur a le droit d’utiliser cette méthode s’il estime que les absences pour maladie de ses employés sont trop fréquentes.

Que peut faire une entreprise si elle doute de l’intégrité de ses employés ?

Elle a la possibilité de se rendre chez le médecin de son choix, que la compagnie d’assurance organise ou non le rendez-vous. Tant que l’employé ne perd pas son salaire en raison d’une maladie ou d’un accident lié au travail, ce contrôle peut avoir lieu. Il y a de fortes contraintes de temps, une personne désignée qui est qualifiée pour effectuer la visite, et un plan bien défini mis en place pour cette visite.